Jour 7 : Départ de l’Everest et route vers le Népal

Le lever aux aurores est un échec. À 6h15 la pleine lune était encore levée dans un ciel dégagé, mais quand elle s’est enfin couchée, le soleil a commencé à poindre et le ciel à se couvrir. Au moins je n’aurai pas eu de mal à me lever tôt, puisque le froid (-3oC) et surtout la sensation que l’arrière de mon crâne allait exploser ne facilitaient pas le sommeil !

Après le petit déjeuner, Qomolangma s’est totalement découvert et la magnifique lumière matinale nous a permis de le mitrailler une dernière fois avec nos appareils photos.

Nous partons donc pour la frontière népalaise et un trajet censé durer près de 10h. Nous redécouvrons les magnifiques plaines arides encadrées au loin par des sommets enneiges, et restons ébahis devant la beauté de ce paysage. Notre crevaison après 2h de route ne fait finalement qu’apporter du charme a notre voyage et nous permet même de mieux admirer ce paysage.

Après une dernière passe à 5100m, nous mettons cap sur Zhangmu, à 2250m d’altitude. Notre chauffeur fonce dans cette superbe route de montagne, et nous arrivons assez vite à Nyalam, à 30km de notre destination. Si les 150 premiers kilomètres après la sortie de la réserve de l’Everest ressemblaient plus à une voie rapide, ce dernier tronçon est bien plus sinueux. Nous serpentons en descendant dans une route féerique au milieu de la brume, et les traces des glissements de terrain des semaines passées ne nous laissent pas indifférents… Heureusement, notre chauffeur va bien moins au-dessus des limites de vitesses qu’habituellement et nous arrivons sains et saufs à bon port, en 6h, crevaison incluse.

Cela nous laisse bien le temps de visiter Zhangmu, petite ville frontalière qui ne compte qu’une seule rue, serpentant dans les montagnes et où il pleut 365 jours par an. Nous parlons avec d’autres touristes qui vont aussi à Katmandou demain et, même si personne ne semble avoir d’information sûre, on comprend qu’il y a vraisemblable deux options à cause du mauvais état de la route népalaise : prendre l’hélico ou prendre un bus de part et d’autre de la zone accidentée qu’il faut traverser en marchant quelques heures.

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dernière mise à jour le 23/04/2014