Jour 1 : départ de Paris

Étrange sensation de prendre l’avion sans être certain de sa destination finale ! En effet, au moment de monter dans l’avion pour Guangzhou, nous ne sommes pas encore certains d’avoir nos permis de circulation au Tibet, nécessaires pour le vol suivant et surtout pour notre périple. Le gouvernement chinois les a envoyés à notre agence de voyage chinoise (obligatoire pour aller au Tibet) une semaine avant notre départ. Mais le hic est que l’agence ne peut les envoyer hors de Chine. Comme le permis aurait pu être demandé dès Paris, nous l’avons fait envoyer à mon cousin pékinois pour qu’il nous le renvoie en express à Paris, le tout en moins d’une semaine ; mais comme le premier envoi a pris 5 jours au lieu de 2/3, notre cousin l’a envoyé à un hotel près de l’aéroport de Guangzhou. En montant dans l’avion, je ne sais pas encore si le pli arrivera à temps à Guangzhou ni si j’aurai le temps lors de nos 2h d’escale de sortir de l’aéroport, récupérer le pli et revenir.

C’est soulagé que je continue ce récit. En effet, en ne prenant qu’une grosse valise cabine chacun, nous avons eu le temps de sortir suffisamment tôt pour que je sorte de l’aéroport pendant que Pamina faisait la sherpa avec nos deux sacs, que je récupère le pli express sans trop de difficulté au Pullman hotel juste en face de l’aéroport, que je profite de leur wifi gratuit pour annuler la chambre a 800 yuan que j’avais prise pour qu’ils conservassent l’enveloppe, et qu’enfin nous nous fassions de nouveau très minutieusement inspecter par la sécurité, pour finalement embarquer à bord de l’airbus pour Lhassa, avec escale à Chongqing.

Nous arrivons à Lhassa sous le soleil bien chaud et rencontrons notre guide, Lobsang, qui semble bien sympathique, aimer le Dalai Lama (il nous a demandé avec émotion si nous l’avions vu lors de son passage à Paris et a semblé déçu a l’écoute de notre réponse négative). Nous posons nos sacs à l’hotel puis allons visiter la vieille ville de Lhassa, après avoir passé un premier checkpoint policier, sans doute pour vérifier que nous n’avons pas de quoi nous immoler par le feu sur la place centrale. Nous arrivons sur un circuit ou une foule tourne dans le même sens autour de temple de Jokhang, touristes européens (rares) et chinois (bien moins rares) nous mêlant aux pèlerins nombreux agitant leurs moulins à prières de la main droite, en comptant les tours sur leurs chapelets dans la gauche, ou même avançant en se prosternant à plat ventre tous les 3 pas. Le paysage autour des vieilles maisons basses est très joli : les montagnes sont étonnamment vertes et vierges de toute neige malgré leur altitude atteignant parfois 5000m. Nous dinons dans un restaurant tibétain mais un peu trop occidental, ou nous goutons pour la première fois le momo et le thé au beurre de yak ; j’aime bien ce gout de thé gras et salé, Pamina déteste.


Pelerins autour du Barkhor et devant le temple Jokhar
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dernière mise à jour le 23/04/2014