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Jour 16 : Kyaiktiyo - Hpa An

Dans le voyage, ce n’est pas la destination qui compte mais le chemin pour y arriver.

La dernière ville visitée lors de mon périple au Myanmar répond bien à l’adage. Durant plus de trois heures, je suis en effet resté sur le toit d’un pick-up, par 43°C. L’expérience était vraiment sympathique, j’ai discuté avec un Flamand (un Belge, pas un oiseau) en voyage autour du monde depuis plus de deux ans (Jessica, comme les autres femmes, n’avait pas le droit de monter sur le toit –ou avaient le privilège de pouvoir rester à l’ombre, selon votre vision du monde). On voit bien la route du haut d’un pickup ! Nous avons traversé des paysages arides, et croisé beaucoup d’autres pickups, aux passagers tous plus souriants les uns que les autres.

Ce moment sur le toit m’a tout de même valu une légère insolation à retardement ; le déjeuner à l’ombre et la sieste pendant la fin du zénith m’ont donc fait du bien.

Afin de ne pas avoir une journée uniquement de voyage et de repos alors qu’il ne m’en reste plus que deux avant mon retour en France, je pars en milieu d’après-midi visiter seul la ville. Je marche dans les ruelles de Hpa-An et arrive sur les bords du fleuve au nord de la ville. Là, je prends une pirogue pour atteindre une montagne de l’autre côté, en compagnie de poulets à moitié morts, car ils avaient les pattes ligotées et étaient immobilisés dans la pirogue au soleil depuis sans doute plusieurs heures – ça faisait peine à voir, et je me suis dit que c’était bête de choper la grippe aviaire juste à la fin du voyage, mais bon on verra bien.

Je gravis ensuite la montagne en forme de mamelon (décrite comme telle par les guides, à raison il est vrai) qui surplombe la ville et pulvérise le guide du routard, qui indiquait une demi-heure de grimpe en atteignant le sommet en 7m34s ! Je cherche à escalader plus haut encore, jusqu’en haut du téton, car je sais qu’un temple y est bâti, mais il n’y a plus de chemin. Je grimpe quelques mètres, mais lorsque ça commence à devenir franchement difficile (enfin, de la vraie escalade, 5b/5c je dirais, mais sans chausson et avec les prises qui peuvent de désolidariser de la paroi, et une fatigue important couplée à l’absence d’assurage ou même de partenaire pour appeler les secours au cas où), je renonce (malgré 2 hésitations) ; je pense que j’aurais pu atteindre le sommet sans trop mourir mais aurais eu beaucoup plus de mal à redescendre. Je reste donc au là à rédiger mon carnet de voyage, contemplant le coucher de soleil illuminant la ville sur un fond sonore de poèmes bouddhistes, diffusés en continu par la pagode de la vallée.

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dernière mise à jour le 05/05/2014