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Jour 5 : Bagan

Je démarre la journée par prendre un taxi partagé pour le mont Popa, que j’avais réservé la veille. Le mont Popa est une colonne de lave solidifiée à côté d’un volcan, et connue pour le monastère qu’elle abrite en son sommet.

Le taxi est la première voiture avec un volant à gauche que je prends, et on se rend compte que cela n’est vraiment pas pratique dans ce pays, aux péages par exemple.

Je comptais gravir le volcan à pied (3-4 heures de marche) plutôt que de suivre le flot de touristes se précipitant vers le sommet de la petite colonne de lave et de ses marches, mais apprends, déçu, que cela n’est pas possible logistiquement en raison du trop petit nombre d’aller-retour entre Bagan et Popa. Finalement, je préfère regarder le côté positif des choses : cela me permettra de rentrer plus tôt à Bagan et d’y profiter d’une dernière demi-journée, et l’air n’est pas cristallin et la visibilité au sommet du volcan (éteint) n’aurait pas été aussi lointaine qu’espéré.

Par ailleurs, même si les guides décrivent la visite comme très touristique, la majorité des visiteurs, au mois d’avril en tout cas, est constituée de pèlerins birmans. Je gravis les marches au milieu des macaques chapardeurs, des vendeurs de crevettes séchées ou de grandes variétés de champignons guérissant tous les maux, pour me retrouver au sommet, où trône un stupa doré assez joli, et des plaques de tous les donateurs privés qui ont aidé à reconstruire ce temple. Une majorité des personnes ainsi honorée le sont grâce à des petits dons (entre 40 et 100 dollars), ce qui en France correspondrait à peu près au prix de fabrication de la plaque de remerciement. Au sommet, je discute avec un grand-père birman qui me complimente sur mon port de longyi et me propose, si j’ai bien compris, d’épouser sa petite fille pour 1 Khyat !

Après avoir poliment décliné l’offre, je retourne à Bagan pour l’après midi. Alors que je visite un beau monastère entièrement en teck, je subis le premier orage (et même les premières gouttes de pluie) depuis mon arrivée au Myanmar. Heureusement que je n’étais pas au milieu d’un chemin de terre car j’aurais été bien trempé (même si je pense que j’aurais séché rapidement !). Je continue de me promener dans des petits villages un peu loin du centre agité mais avec toujours autant de joli temples, je peux cette fois observer des orfèvres en argent et des rouleurs de cheeroots (un cigare traditionnel birman). Il est frappant de voir qu’aujourd’hui, même dans les petits villages relativement reculés, il y a une salle avec de belles vitrines en verre exposant des objets à acheter grâce aux cartes VISA ou Mastercard…

Je rentre à Bagan pour un dernier coucher de Soleil assez joli mais sans beaucoup plus, assez similaire aux précédents.


Lever et coucher de Soleil à Bagan
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dernière mise à jour le 05/05/2014