Jour 2 : Lhassa

Nous nous réveillons à 7h30 après une bonne nuit de plus de 11h de sommeil et pour visiter le palais du Potala. Chaque jour, les visiteurs du lendemain doivent faire la queue et espérer acheter un des 2000 tickets quotidiens vendus, ou revenir le lendemain s’ils sont venus trop tard. Lobsang a fait la queue pour nous la veille et avons le droit de visiter le Potala à 9h. La taille et la beauté colorée de ce palais sont vraiment impressionnantes. Nous montons les marches en luttant contre l’altitude au milieu des touristes et des pèlerins. Une fois les marches escaladées, nous avons une heure montre en main pour visiter la partie centrale du palais, faute de quoi Lobsang ne pourra pas obtenir de ticket la prochaine fois. Le palais est l’ancienne demeure des Dalai Lama, et nous voyons principalement les trônes de ces rois du Tibet (du 5e au 14e). La sophistication et la richesse des décorations est vraiment impressionnante, voire choquante. En effet, au cours actuel, en additionnant les masses d’or annoncées dans les écriteaux, on arrive facilement à un demi-milliard d’euros de métal précieux, dans les seules salles visitées. Comme souvent, le contraste entre la pauvreté des pèlerins et la richesse des religieux est gênant. La dévotion portée au Dalai Lama peut également soulever des questions : une telle adoration pour un seul être vivant, qui plus est qui aspire à être chef d’État, même si elle n’est pas nécessairement mauvaise, est généralement dangereuse. Il est amusant de voir tous les pèlerins porter des petits sacs en plastique remplis de ghee, une sorte de margarine cuite, qu’ils déposent a la petite cuillère dans les bruleurs, pour honorer la mémoire des souverains défunts.

La journée continue avec la visite du Nurbulingka, le palais d’été des Dalai Lama depuis son érection par le 7e. Nous visitions ce palais bien fleuri, avec ses moines en train de prier, diverses reliques de différents DL (trônes avec leurs vestes, fauteuils, cadeaux offerts aux DL, etc.), et de magnifiques fresques contant l’histoire du peuple tibétains, issu de l’union de singes avec une ogresse des montagnes.

Nous nous promenons ensuite en ville, ou nous voyons quelques centaines de tibétains danser de façon synchrone, comme dans la plupart des villes de Chine. Dans Lhassa, le nombre de drapeaux chinois est vraiment impressionnant sans doute pour bien rappeler au peuple dans quel pays il vit, puis visions le temple Jokhang. C’est le temple le plus important consacré au Bouddha Sakyamuni, et de nombreux pèlerins se prosternent devant, à plat ventre, sur des coussins et avec des protections aux mains, par série de 1000 ( !). Il est bon de faire au moins 100 000 prosternations complètes dans sa vie. L’air à l’intérieur y est difficilement respirable, à cause notamment de la fumée acre des nombreux bruleurs a Ghee, cette fois davantage apporté sous forme liquide et transporte par les pèlerins dans des thermos. Le temple est vraiment joli, assez ouvert pour voir les montagnes alentour.

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dernière mise à jour le 23/04/2014