Jour 10 : Katmandou, suite et fin

Après nous être réveillés, comme hier, avec le cours gratuit de yoga propose par l’hôtel (et maintenu grâce à notre insistance alors que le professeur voulait l’annuler parce qu’il pleuvait et qu’il était vraisemblablement en sucre, nous forçant à inviter tous les autres participants (i.e. une japonaise) dans notre chambre dont nous avons réarrangé la disposition des meubles, nous sommes allés prendre notre petit déjeuner/ bruncher au jardin des rêves d’hier. L’endroit n’avait pas perdu de son charme, surtout avec le temps peu clément qui le rendait désert et paisible.

Nous partons ensuite en taxi, après avoir négocié une grosse course pour la journée complète (1800 Rs, 14 €), et prenons la direction du temple de Chengu Nayan. Le parcours d’une grosse demi-heure entre les rizières et les petites maisons en brique rappelle le paysage survolé en hélicoptère. Le temple est joli sous la pluie, avec des poules qui s’y sont refugie rendant le tableau cocasse.

Peu après avoir repris notre route, le chauffeur se rend compte que nous avons crevé. Manque de pot : la roue de secours est aussi crevée ! Comme personne ne peut venir à sa rescousse, la seule solution est de descendre lentement la colline en voiture, avec la roue avant gauche à plat, jusqu’à un garage à quelques kilomètres de là. Le chauffeur est prudent mais le fait qu’il psalmodie des prières en roulant derrière un pare-brise couvert de buée dans une route en pente et sinueuse ajoute tout de même du piment a l’exercice !

Nous arrivons sans soucis à Bhaktapur, après une escale chez un ami garagiste. La ville est une jolie petite ville, ancienne cite-État népalaise. Si un jour je devais être envoyé en prison : il suffirait de me déposer a l’entrée de cette ville : nous avons tourné en rond pendant des heures en pendant systématiquement notre chemin (il faut dire que les vieux qui nous indiquaient toujours une direction au hasard des qu’on essayait de prononcer le nom d’un temple pour nous repérer sur la carte du LP n’étaient pas de la plus grande aide !). Néanmoins, cela nous a permis de nous écarter des autoroutes touristiques, de voir la vie quotidienne des habitants, vaquant a leurs taches artisanales ou jouant en groupe (principalement aux petits cheveux ou à un jeu avec des bâtonnets qu’il faut lancer et dont les combinaisons permettent de marquer des points), et des petites ruelles désertes. Après avoir déambulé en cercle pendant trois bonnes heures, nous rejoignons l’axe touristique pour visiter deux places un peu plus célèbres que les autres et retrouvons notre chauffeur, qui nous avait attendu malgré notre retard.

Pour notre dernier dîner, nous nous arrêtons dans un petit restaurant népalais, où je perfectionne ma technique pour manger à la main (n’utilisant que les deux premières phalanges de chaque doigt et poussant avec la face extérieure du pouce).

Je termine ce carnet de voyage dans l’avion du retour, qui durera près de 30h, puisque nous devons faire une escale de 6h ( !) à Guangzhou (!!), donc 4h à l’est de Katmandou, et que le deuxième vol a pris par-dessus le marché près de 2h de retard. Cela n’entache toutefois en rien la très bonne impression que je garde de ce voyage entre frère et sœur, ou j’aurai vu le Potala et la plaine tibétaine, grimpé jusqu’au camp de base du mont Everest vierge de tout nuage, fait mon baptême d’hélicoptère dans les rizières, déambulé dans Katmandou la mythique ou encore assisté aux cérémonies funéraires hindoues !

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dernière mise à jour le 23/04/2014